Item talk:Q28612
British Library: Database of Bookbindings:
“Little seems to be known of this great figure in Romantic binding, who died in his heyday in 1829. He was born in Darmstadt, probably in 1784. He established himself in 1810. He is first mentioned in the Almanachs in 1816 at Dauphine 35, received a Medal of Honour in 1818; moved to Cassette 18 in 1821 and apparently after 1826 to rue du Roule 15. He was apparently associated with Hering, from about 1820 till 1825. His wife, born Anne Thérèse Langlois carried on bookbinding marrying Antoine Bauzonnet, gilder in the workshop since 1820.’
Wikipedia 2017-02-04:
“Jean-Georges Purgold (1784-1829) est un relieur originaire de Darmstadt. C’est un des relieurs majeurs du xixe siècle, avec René Simier et Joseph Thouvenin.
Il fut d’abord apprenti chez le grand relieur Jean-Claude Bozerian, puis fonda son atelier après la retraite de ce dernier, en 1810. Il s’installa rue Dauphine, puis rue Cassette à Paris. À la Restauration, l’atelier avait déjà une renommée de sérieux et de qualité. Lesné, relieur et poète contemporain de cette génération, le qualifie de « prince des relieurs ».
Purgold affectionnait les dos plats, rompant ainsi avec la tradition du dos à nerfs du xviiie siècle. Comme toute sa génération, Purgold commença par copier la reliure « à la Bozerian » avant de s’en écarter, expérimentant des ornementations souvent complexes, exécutées au fer, parfois à la plaque au centre des plats. À la fin de son activité, en 1828-1829, il exécuta même des reliures « à la cathédrale » dans le goût t du temps.
À partir de 1820, Purgold reçut comme ouvrier doreur dans son atelier Antoine Bauzonnet, alors âgé de 25 ans et déjà solidement formé par dix années d’apprentissage dans le Jura. Entre 1820 et 1825, Purgold s’associa avec un relieur anglais nommé Hering, mais l’association ne dura pas.
Purgold mourut en mars 1829, laissant un atelier en pleine gloire à sa veuve, qui continua l’activité, ainsi qu’à son ouvrier devenu son nouvel associé depuis peu, Antoine Bauzonnet. Grâce à ce dernier, puis à Georges Trautz, époux d’Alexandrine Purgold, l’atelier fondé en 1810 perdura jusque sous la Troisième République.”